Episode inédit d’épidémie mondiale entraînant le « Grand Confinement », le monde du travail en a été bouleversé.
Pendant ce moment confinement en France, environ 5 millions de personnes ont travaillé de chez elles, selon la ministre du Travail, Muriel Penicaud. Et d’ailleurs, « qui les a incitées à continuer à télétravailler au moins jusqu’à l’été ».
Télétravail : nouvelle norme « post-confinement » ?
En effet, en mai 2020, il est déjà précisé sur Service-Public.fr : « Afin de limiter la propagation du coronavirus et lors de cette période de déconfinement, il est demandé aux entreprises d’organiser du télétravail ou du travail à distance lorsque cela est possible.«
Et de confirmer en août 2020 sur le site du Ministère du travail : « Le protocole national rappelle que le télétravail demeure un mode d’organisation recommandé en ce qu’il participe à la démarche de prévention du risque d’infection au SARS-CoV-2 et permet de limiter l’affluence dans les transports en commun. »
Parallèlement et dans d’autres régions, selon le site de l’ONU : « En Belgique, où près de 62% de la population active a télétravaillé pendant le confinement, 9 travailleurs sur 10 ont plébiscité le télétravail et souhaitent le poursuivre d’une certaine façon dans le futur, selon une étude menée par E.Bloom, une start-up belge.«
Et même après quelques mois de retour à une « nouvelle réalité » et de nouvelles informations sanitaires : le retour au bureau pour les fonctions support et les métiers dit « de bureau » est de moins en moins la norme
Inflexia pratique le télétravail depuis sa création en 2012 avec parfois des lieux de coworking, et soutien cette méthodologie depuis sa création.
L’équipe en connait la pratique, les contraintes et difficultés ; et accompagne déjà certaines entreprises en prenant en compte ces retours d’expérience : les avantages mais aussi les limites.
Télétravail : en voie de normalisation ?
Tous ces éléments montrent l’intérêt du télétravail pour certaines entreprises, ou certains secteurs d’activité. (Bien sûr tous les secteurs ne sont pas concernés, mais il y a généralement toujours des métiers – notamment administratifs – pouvant s’adapter à cette méthode).
Mais ce télétravail demande aussi à chacun de nouvelles organisations personnelles : espace dédié, distinction entre environnement personnel/professionnel… et aussi éviter de tomber dans l’excès de réunions virtuelles via Teams, Zoom, Skype ou autre outil d’échanges.
La réunionite aiguë peut être également virtuelle !
Quoi qu’il en soit, ce mode de travail à distance, qu’il soit souhaité ou subi (via les protocoles sanitaires) doit absolument être accompagné et soutenu par le management. Une résistance hiérarchique peut amener ce mode de travail à l’échec.
Et ce n’est pas simple, car : c’est avant tout l’humain !
La confiance de l’employeur : pour éviter les flicages intempestifs ou que le doute qui s’installe dans la relation.
La conscience professionnelle du salarié : directement associée à la confiance, c’est « juste » assurer le travail du quotidien de l’entreprise à la maison… sans avoir nécessairement l’attraction de la sieste ou du jardinage (que vous ne feriez -peut-être- pas dans votre bureau).
Enfin, c’est une relation équilibrée qui doit s’installer dans le temps avec également des points réguliers (visio ou physique), des moments de retrouvailles (pourquoi pas une alternance télétravail/bureau permettant aussi de limiter le nombre de personnes et permettre un travail plus serein). Comme l’a mis en place Celios avec la prise en compte de l’avis de collaborateurs, du contexte sanitaire et recommandations des autorités (lire l’article sur la normalisation du télétravail chez Celios)